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Comment gérer les journées où l’on n’a envie de rien?

Photo du rédacteur: Johanne FougèresJohanne Fougères

Dernière mise à jour : 15 nov. 2024

Soyons honnêtes : on a tous des journées comme ça. Ces journées où, dès le réveil, quelque chose cloche. Vous savez, ces jours où sortir du lit demande une énergie phénoménale, où chaque tâche semble insurmontable, et où même nos petites habitudes perdent tout leur sens. On aimerait faire quelque chose, avancer, cocher des cases, mais l’envie n’est tout simplement pas là. Dans cet article, on va voir comment naviguer dans ces moments sans se juger ni se forcer, mais en douceur et avec bienveillance.



1. Accepter cette envie de ne rien faire

Le premier piège, c’est de se juger pour ce qu’on ressent. Combien de fois avons-nous tendance à nous dire : « Mais pourquoi je me sens comme ça ? Je devrais être productif·ve ! » Pourtant, ces moments de creux sont normaux et nécessaires. À force de nous demander d’être performant·e et motivé·e en permanence, on oublie que notre énergie, comme nos émotions, fonctionne par vagues. Il y a des jours hauts et des jours bas. Et c’est ok.

Laisser cette envie de rien faire exister est souvent la première étape pour en sortir. Parce que plus on lutte, plus elle s’installe. Acceptez cette journée sans pression. Dites-vous simplement : « Aujourd’hui, je me sens comme ça, et c’est temporaire. »

2. Prendre un petit moment pour respirer

Quand la motivation est absente, revenir à des gestes simples et essentiels peut nous aider. Fermez les yeux, respirez profondément, et recentrez-vous sur votre souffle. Parfois, cinq minutes de respiration consciente suffisent à apaiser ce brouillard mental.

Ressentir cette fatigue ou ce manque d’envie, c’est souvent un signal que notre corps nous envoie. Il nous invite à ralentir, à faire une pause. S’offrir quelques instants de calme peut faire des miracles, même si cela semble tout simple.

3. Simplifier la journée au maximum

On se dit souvent qu’on ne doit pas abandonner toutes nos tâches, même quand on se sent sans énergie. Pourtant, alléger la charge peut vraiment aider. Identifiez les trois choses minimum à faire aujourd’hui, des tâches simples qui ne demandent pas trop d’énergie. Faites-en une priorité, et permettez-vous de laisser le reste pour plus tard.

Se donner la permission de ne pas tout faire, c’est aussi prendre soin de soi. Acceptez qu’aujourd’hui, peut-être, vous ne ferez que le strict nécessaire. C’est déjà bien.

4. Prendre soin de soi, sans objectif



On sous-estime parfois le pouvoir des petits gestes pour soi-même. Un bain chaud, un bon thé, regarder un film qui fait du bien ou écouter de la musique douce. Faire quelque chose qui nous fait plaisir, sans chercher à être productif, c’est un vrai cadeau que l’on se fait.

Ces moments où l’on prend soin de soi sans attente peuvent nourrir cette petite flamme intérieure qui semble vaciller. On ne cherche pas à aller mieux immédiatement, mais à retrouver un peu de douceur.

5. Réaligner ses pensées avec bienveillance

Nos pensées jouent souvent un rôle dans notre manque d’envie. « Je devrais être en train de faire ça », « Les autres avancent, moi je perds mon temps ». La comparaison et les « il faut » sont les ennemis de la bienveillance envers soi.

Essayez de reformuler vos pensées. Remplacez « je devrais » par « aujourd’hui, je choisis de... ». Parfois, un simple changement de vocabulaire peut transformer notre façon de percevoir la journée.

6. Faire quelque chose de tout petit

Si l’envie de rien faire persiste, essayez de réaliser une petite tâche, aussi minuscule soit-elle. Ça peut être ranger un coin de votre bureau, plier quelques vêtements ou préparer un thé. Parfois, accomplir quelque chose de simple suffit à amorcer un tout petit élan.

Ces mini-actions ne sont pas là pour « rentabiliser » la journée, mais plutôt pour redonner un peu d’élan, très doucement. Elles sont un point de départ, une petite étincelle.

7. Accepter que certaines journées sont là pour ralentir



Ces journées de « rien » sont parfois les plus importantes. Elles nous permettent de nous reconnecter à nous-même, de revoir notre rythme, et d’accepter que tout n’a pas besoin d’être fait tout de suite, tout le temps. Elles sont une forme de repos, un rappel que l’on est humain·e et qu’on a des limites.

Se donner la permission de ralentir, c’est accepter que notre vie n’est pas faite pour être une course. La productivité ne définit pas notre valeur, et ces journées où l’envie est absente ne nous rendent pas moins valable.

8. Et si l’envie de rien dure ?

Si cette sensation persiste au-delà d’une journée ou deux, prenez cela comme un signal plus profond. Peut-être que votre corps ou votre esprit vous demande plus de temps pour vous reposer ou que certains aspects de votre vie ont besoin d’être réajustés. Parler à quelqu’un, se faire accompagner par un·e professionnel·le, ou simplement prendre un moment pour faire le point peut aider à mieux comprendre ce besoin de rien. Le coaching de vie peut vous y aider...

En conclusion

On a tous des journées où l’on se sent vide, et c’est normal. Elles font partie de notre équilibre, de notre rythme. Plutôt que de les combattre, essayons de les accueillir, d’en faire des moments de répit, de reconnexion. Et, petit à petit, souvent sans même qu’on s’en rende compte, l’envie revient.

Alors, la prochaine fois que vous vous sentez comme ça, souvenez-vous que ce n’est pas un obstacle, mais une invitation à ralentir. Soyez bienveillant·e envers vous-même et laissez cette envie de rien faire exister. C’est souvent dans ces moments-là que l’on trouve un peu plus de soi.



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